Rock and Roll & expansion commerciale

Pour esquisser la partie qu’il aurait voulu faire interpréter par une section de cuivres lors de l’enregistrement du dernier produit de la firme Rolling Stones : “(I Can’t Get No) Satisfaction" le 12 mai 1965, le jeune chef d’entreprise Keith Richards modifia le son de sa guitare par l’adjonction d’une Maestro Fuzzbox de marque Gibson, modèle FZ-1.
Les paroles de : “(I Can’t Get No) Satisfaction", écrite par Mick Jagger, principal associé de Richards, sont un cri de frustration exprimé par le biais d’un commentaire cynique sur la société, une société à laquelle il est reproché le vide de ses discours, ses injonctions permanentes à la consommation et les filles qui ne veulent pas coucher.
En 1965, la firme Gibson, pensant capitaliser sur le succès de « (Je ne peux obtenir aucune) satisfaction », produisait 5000 Maestro Fuzzbox supplémentaires. Dans un même esprit, les détaillants en commandèrent 5458 exemplaires.

Contrairement à ce que dit la légende du Rock and Roll, fin 1965, il y avait des invendus et des déçus.
En aurait-il été de même avec le marché du cuivre ?